Il est plus facile de renoncer à une passion que de la maîtriser

Les passionnés soulèvent le monde, et les sceptiques le laissent retomber

On reconnaît la passion à l’interdit qu’elle jette sur le plaisir

Les femmes font les pires folies pour allumer une passion et prennent la fuite devant l’incendie

La passion est cette forme de l’amour qui refuse l’immédiat,

Fuit le prochain, veut la distance et l’invente au besoin,

Pour mieux se ressentir et s’exalter

La passion est une fièvre de l’esprit qui nous laisse toujours affaiblis

La passion est le sexe de l’âme…

Toutes nos passions reflètent les étoiles

L’amour est la seule passion qui ne souffre ni passé ni avenir

L’attrait du danger est au fond de toutes les grandes passions

Si nous résistons à nos passions, c’est plus par faiblesse que par notre force

L’absence diminue les médiocres passions,

Et augmente les grandes,

Comme le vent éteint les bougies,

Et allume le feu

  Quand on donne un baiser à quelqu’un, c’est qu’on avait envie d’être embrassé soi-même.

Le baiser est la plus sûre façon de se taire en disant tout.

Un baiser apaise la faim, la soif. On y dort. On y habite. On y oublie.

 Un baiser n’engage à rien… Et puis, quand on n’a pas de fortune, il faut savoir verser un acompte !

Il y a une façon d’embrasser qui veut dire « je t’aime » et une façon d’embrasser qui veut dire « aime-moi ».

Qu’est-ce qu’un baiser ? Ce n’est autre chose que le véritable effet du désir de puiser dans l’objet qu’on aime.

Le baiser qu’on cueille est moins savoureux que celui que l’on imagine, et le désir vaut mieux que la conquête.

 C’est la passion qu’il y a dans un bisou qui donne toute sa douceur ; c’est l’affection que l’on met dans un bisou qui le sanctifie.

Un baiser est un fruit qu’il faut cueillir sur l’arbre.

On se souvient du baiser promis, on oublie les baisers reçus.